Festival AD 2019

Artist-Diploma – « Les Fabricants »

Depuis 2014, existe un programme Artist-Diploma, appelé « Les Fabricants », coordonné pédagogiquement et artistiquement par Jean Geoffroy, professeur de percussion et coordinateur du Labo Scènes ActuelleS. Centré sur la création de spectacles au sein du festival éponyme, co-organisé avec le théâtre de la Renaissance à Oullins (69).

22 Avril > 4 Mai
Festival les Fabricants au théâtre de la Renaissance à Oullins

Le Théâtre de la Renaissance d’Oullins et le CNSMD de Lyon renouvellent leur partenariat dédié aux étudiants du 3ème cycle Artist Diploma et à la genèse des créations de théâtre musical.
Ce partenariat illustre parfaitement le cursus AD qui propose aux étudiants désireux de pratiquer une activité musicale dédiée au champ d’activité du spectacle vivant de bénéficier de la programmation d’un théâtre. À ce titre, les étudiants pourront appréhender toutes les problématiques de gestion d’une structure professionnelle, en termes artistiques, économiques, techniques et humains et apprécier les missions et le rôle de chacun dont celui du public !
Certains des projets personnalisés dans le domaine de la création, de l’interprétation et de la diffusion artistique — spectacle ou théâtre musical, concert mis en espace — seront destinés tout particulièrement au jeune public.
Jean Geoffroy, encadrement et coordination artistique.

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.50.11

BODY TALES – Mervin Groot
Spectacle danse et musique à partir de 14 ans de Mervyn Groot

https://www.dropbox.com/s/28j2a35wqhjtyt1/190429%20Mervyn-Body%20Tales.mov?dl=0

Le projet artistique
Body Tales est un spectacle interdisciplinaire avec installations sonores, danse et percussion. Il est un voyage sensoriel pour explorer les variations de nos états physiques et psychiques où l’hypersensibilité devient source d’inspiration. Sur scène, artiste plasticien, danseurs et percussionnistes jouent de leurs émotions, en tirent des images et des sons inattendus et nous embarquent au fond de leurs transports intérieurs…
Body Tales est aussi participatif car invitant le public à faire corps avec les installations devenant ainsi créateur de sons. Entre Barbelé solitaire et Peinture sonore, il est appelé à se faire tour à tour complice des mouvements d’une danseuse présente au cœur du premier dispositif, mais prisonnière d’une toile de fils sonores, et peintre avec la seconde partie où chaque coup de pinceau déposé sur la toile provoquera une partition de couleurs.

La nature du projet
Le nom du projet rend compte de plusieurs éléments qui expliquent la nature du projet.
“Body” représente les corps humains des danseurs et des percussionnistes, mais le mot anglais “body” se traduit aussi comme “objet”, représenté ici par l’installation sonore. Chaque corps et chaque objet raconte une histoire qui lui est propre.
Mais “Tales”, c’est aussi l’histoire racontée pendant le spectacle ; la composition de la musique et la chorégraphie ne sont pas seulement les histoires séparées des corps et objets, mais essentiellement la relation entre les différents éléments.

Un objectif à long terme
Il est de former une compagnie pouvant produire des spectacles pour des festivals et salles de théâtres ou s’insérer dans des installations pour musées, théâtres et festivals. Les spectacles donnés sur scène seront constitués d’installations sonores, de danse et de percussion. Le thème de ces spectacles sera toujours d’actualité car « je veux parvenir à ce que le public s’imprègne du thème ou qu’il le traduise selon sa propre perspective ».
Les installations sont créées en vue d’un unique spectacle, pour fonctionner dans des lieux différents, ou encore s’insérer dans un autre évènement.

L’équipe
Mervyn Groot : chef de projet, composition, percussion et… bricolage !
Nagaline Gomis, Louna Delbouys-Roy, Lily Brieu : danse
Miguel Filipe, Louis Quiles : percussion
Aisha M’ballo : design
Béatrice Mollier & Juliette Rousset : soutien artistique et opérationnel
Jean Geoffroy, Anne Martin : accompagnement artistique

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.44.25

LES CHRONIQUES COSMIQUES de Lou Renault Bailly
Spectacle vivant, tout public dès 6 ans

https://www.dropbox.com/s/9eldek3l4wew3xo/Lou-Chroniques%20cosmiques.mov?dl=0

Les Chroniques cosmiques mettent en scène un extraterrestre, Lubulus, tourbillonnant dans sa capsule spatiale avec une certaine élégance viennoise. Nous ne serons pas dans le cliché du petit bonhomme vert mais dans l’incarnation d’une entité poétique vouant une passion dévorante pour la planète terre depuis sa découverte du Voyager Golden Record. Son épopée débutera sur une plage sénégalaise et remontera jusqu’aux Alpes scandinaves. Entre rencontre, nature, découverte, solitude et amour, Lubulus sera confronté à une difficulté fondamentale de son voyage : comment communiquer avec cet être terrien, cet autre complexe et sauvage ? Sur des musiques de Bach, Mantovani, Stravinsky, Mozart, jazz, percussions du Sénégal & sons de la Nasa….

LE PROJET
Les Chroniques cosmiques, spectacle destiné à tous les publics, mêle musique, danse et art plastique. Cette épopée lyrique met scène un extraterrestre, Lubulus. Tourbillonnant dans sa capsule spatiale, il fait, un jour, la découverte d’un objet étrange : le Voyager Golden Record.
Petit point historique : le Voyager Golden Record est un vinyle envoyé dans l’espace par les américains en 1977, afin de faire connaître culture et vie de la planète terre à toutes espèces vivantes non terrienne. Il contient notamment 27 extraits musicaux éclectiques. Allant de Bach aux percussions sénégalaises en passant par Louis Amstrong, Lubulus devient dès lors un fan incontesté de l’ambassadeur du jazz. Il se lance ainsi dans ce voyage terrien dans l’unique but de le rencontrer.
Accompagné de son compagnon de route, Silver, son voyage débute sur une plage sénégalaise et remonte jusqu’aux Alpes scandinaves. Son aventure rocambolesque, jalonné d’embûches et de rencontres étranges confronte Lubulus à une difficulté fondamentale : comment parvenir à communiquer avec cet être terrien, cet autre si différent ?
Grâce à une dramaturgie ludique et poétique, mon projet se décline autour du langage musical comme capacité d’exprimer une pensée et de communiquer au moyen d’un système de signes. Ainsi, trois aspects autour de cette notion sont exploités :

Le théâtre musical chez Jacques Rebotier ; ce dernier travaille sur les mots et ces jeux, exploite les doubles-sens, joue avec les accents toniques et transforme ainsi la langue. Elle est difforme, étrange mais fait naître un nouveau système de communication et d’expression,

Les tambours parleurs ; moyen de communication en Afrique de l’Ouest, ils transmettent des informations à distance d’un village à un autre. Ils se posent comme messagers de la nature environnante,

L’improvisation ; le temps de l’audition se superpose au temps de l’écriture, une musique intuitive qui jaillit spontanément.

La création du compositeur Bertrand Plé, pour clarinette basse (Christine Cochenet) et percussions (Lou Renaud-Bailly) intitulée C[ha]osmogonie sera l’élément déclencheur de cette aventure cosmique. Ainsi, elle fera rejaillir des références initiatiques et formatrices allant de David Lynch à Ray Bradbury.

Co-production entre le CNSMD de Lyon et le Théâtre de La Renaissance d’Oullins
Spectacle écrit par Lou Renaud-Bailly
Clarinette basse : Christine Cochenet
Harpe : Joanna Ohlmann
Danse : Louna Delbouys-Roy
Composition : Maxime Mantovani
Régie générale et plateau : Luc Nermel
Encadrement pédagogique et artistique : Jean Geoffroy

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.36.03

ISTSANBUL THE ROOTS  de Emil Kuyumcuyan

https://www.dropbox.com/s/d175fvv2d9jevqg/Istanbul-Show.mov?dl=0

Istanbul, fin ou avènement d’un nouveau monde ? La fin d’un monde, l’avènement d’un autre… Les stambouliotes éprouvent une sensation de perte d’un mode de vie, d’une histoire, d’une ville. Est-ce une simple évolution ou une destruction brutale et irréversible ? Emil Kuyumcuyan nous transporte dans l’Istanbul d’aujourd’hui et d’hier grâce à de précieuses vidéos familiales tournées dans les années 60, accompagné d’une mise en musique de l’énergie de cette ville aux trois empires.

Musiques : John Cage, Emil Kuyumcuyan, David Lang, Adrien Trybucki
Vidéo : Vitali Chiose, Klara Kuyumcuyan, Şabuh Mıgırdiç Kuyumcuyan
Percussion solo et conception : Emil Kuyumcuyan

LE PROJET
Pour moi, l’objectif le plus important du projet Artist Diploma était de créer un projet très personnel.
Pendant mes années d’études en Allemagne et en France, j’ai été confronté à de nombreuses questions sur ma personnalité, mon héritage et ma culture. Cela m’a fait regarder plus en profondeur et penser à mes racines. Quelle était mon identité et comment pourrais-je l’appeler ? Une famille qui se composait de racines africaines, romaines-grecques, arméniennes, croates (austro-hongroises), basée dans l’ancienne capitale de l’Empire ottoman : Istanbul est un patrimoine complexe ! Mais la chose la plus importante qui a fait que ces gens arrivèrent et fondèrent ma famille était la ville cosmopolite d’Istanbul. Cette ville où j’ai grandi a été pour moi l’endroit où tout a commencé. J’ai donc décidé de créer un projet intitulé : » Istanbul / les racines ».
La prochaine étape était la plus difficile : comment allais-je faire ? En tant que percussionniste, compositeur, interprète, quelles sont les qualités que je dois utiliser et quel est le chemin que je dois suivre ? Dois-je raconter une histoire ? Non.
J’ai donc décidé d’utiliser les arts visuels, les films, des instruments de percussion et des objets liés au temps et à la nostalgie pour créer un univers entre émotions et atmosphères. Le processus a commencé par le choix des films.

J’ai contacté Imre Azem qui est le réalisateur du film documentaire sur l’embourgeoisement à Istanbul, intitulé » Ekümenopolis » pour utiliser ses images. Après sa confirmation, nous avons commencé à travailler sur une pièce qui se nomme «Rebel», pour batterie, vidéo (avec les images d’ekümenopolis) et l’électronique en temps réel, avec un ancien étudiant en composition du CNSMD de Lyon : Adrien Trybucki. Klara Kuyumcuyan, ma sœur et étudiante au département de cinéma de l’Université Bilgi d’Istanbul a capturé des scènes impersonnelles de la ville avec Vitali Chiose. Enfin, j’ai réédité les films de mon grand-père et composé une pièce intitulée » De Tuin » avec ces images. Cette pièce accompagnée de vidéo a été créée par moi-même en avril 2018 à Muziekgebouw Eindhoven et Sonic Relief Concert Series à Berlin.
Pour les compositions personnelles, mis à part « De Tuin’’, j’ai composé »Youth » pour marimba solo où j’ai utilisé des mélodies influencées par la musique turco-arménienne-grecque mélangée aux éléments du jazz et de la musique improvisée avec la technique virtuose du marimba. J’ai eu la chance d’interpréter cette pièce au théâtre de la Renaissance à Oullins pour le lever de Rideau avant le spectacle de Flora Duverger.
Je travaille aussi sur une installation en interaction avec des objets mécaniques pour un univers contradictoire entre jeunesse et vieillesse, entre aujourd’hui et passé, avec une nouvelle technologie vidéo, guidé par Christophe Lebreton de Grame Lyon.
Tout le processus fait jusqu’à maintenant représente les trois quarts du spectacle sur lequel je travaille pour l’Artist Diploma.

DE LA MUSIQUE DANS TOUS VOS SENS de Morgan de Lafforest

Spectacle musical tout public

Afin de faire goûter à tous la magie de la musique, la série de spectacles pluridisciplinaires et ateliers « De la musique dans tous vos sens » propose une nouvelle façon d’appréhender la musique avec les oreilles, la bouche, le nez, les yeux et le corps.
L’écoute de la musique devient alors une expérience sensorielle complète et le concert prend une forme inédite. L’atmosphère et le contexte aident le spectateur à plonger au cœur des œuvres musicales. L’écoute devient active, la frontière entre public et spectateur disparaît.

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.55.49

LE COUTEAU ET L’ARCHET

https://www.dropbox.com/s/vla63qgk6smqdsx/190503%20AD%20Morgane%20Bac%20%C3%A0%20Traille.mov?dl=0

Un spectacle à déguster avec les papilles et les oreilles.
Le duo « le couteau et l’archet » vous conte une histoire goûteuse et musicale où vous pourrez déguster, rire, écouter, et créer avec les artistes. Un cuisinier et une violoncelliste vous feront voyager autour des goûts, des sensations et des sons, montrant qu’il est aussi simple d’apprécier une saveur qu’une musique, qu’il est aussi agréable de chanter que de cuisiner de bons produits, aussi doux de se laisser porter par le souvenir d’une odeur que celui d’un morceau de musique.
N’y a-t-il pas en effet quelques similitudes entre le cuisinier qui choisit ses ingrédients pour créer une recette et le compositeur qui choisit ses notes pour composer une œuvre ? Entre la manière de superposer les sons pour en faire des harmonies et la manière d’associer les ingrédients pour en faire des saveurs subtiles ? Entre l’interprète qui joue les notes de sa partition et le cuisinier qui suit une recette ? Entre la personne qui écoute une douce musique et cette qui déguste un bon petit plat ? C’est d’une manière ludique et joyeuse que Valentin, cuisinier et Morgane, violoncelliste aborde ces questions. Chaque spectacle du duo « le couteau et l’archet » sera unique comme la recette et la musique qui y seront créées. Le spectateur aura l’occasion d’entendre des légumes chanter et jouer de la musique, de voir une violoncelliste sans chaise et un cuisinier sur une scène. Durant le spectacle, c’est la musique qui inspire la recette, et les odeurs et saveurs qui inspirent la musicienne. Jean Sébastien Bach viendra également pointer le bout de son nez avec ses fameuses suites pour violoncelle seul.
Le spectateur aura la chance de déguster le résultat de cette grande recette improvisée avec les légumes de saisons.
Valentin Luiggi : cuisinier
Morgane de Lafforest : violoncelle

DE LA MUSIQUE SOUS VOTRE PEAU

Nous subissons chaque jour des milliers de sollicitations et il est parfois difficile de réussir à s’arrêter pour apprécier des choses simples telles que l’écoute des sons et de la musique. Nos pensées peuvent être tellement chronophages qu’elles nous gênent parfois dans la découverte d’une œuvre musicale. L’idée de cette séance d’avant-concert est de prendre le temps. Le temps de s’ouvrir, d’ouvrir ses oreilles, ses sens, et son corps pour se préparer à l’écoute. Le spectateur, invité à s’allonger, se laissera guider par les sons et la voix.

CONCERT MÉDITATIF

Ce concert inédit propose une nouvelle manière d’écouter, de comprendre et de ressentir la musique avec une grande intensité. Le son des instruments à cordes et une voix inviteront l’auditeur à se relaxer et s’abandonner pour se laisser transporter par la musique de Schubert. Le spectateur aura la chance de ressentir sur son corps les vibrations des instruments, invitant à une grande relaxation ainsi qu’à un moment de calme musical et intérieur. Le concert se déroulera en deux étapes : une exploration du corps et du son inspirée du « body mind centering » suivi de l’interprétation du quintette de Schubert.
Musique : Franz Schubert, quintette pour 2 violoncelles en ut majeur, D 956
Quatuor Wassily et Morgane de Lafforest : musiciens
Lola Gonthier : éducatrice somatique

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.53.49

NOCTURNE

Une plongée intense à l’intérieur de soi. Les sollicitations visuelles sont nombreuses dans notre quotidien. La musique est très souvent associée à un visuel. Le spectacle « Nocturne » commence par une écoute dans le noir, profonde, touchante et surprenante, montrant la richesse de la perte de repères, la qualité de l’écoute dans le noir et la sensation de liberté et d’anonymat. Au cours du spectacle, des éléments visuels seront insérés petit à petit, laissant apparaître les mains des musiciens, montrant leurs mouvements gracieux et véloces. La pièce Nocturne du jeune compositeur Mathyas Wettl, dont l’instrumentarium est constitué de 16 lampes et interrupteurs, proposera au contraire de traduire la musique par le visuel. La lumière deviendra alors musique. Un spectacle intense invitant à plonger au cœur de soi, en fermant l’un de ses sens pour laisser parler l’imagination, laisser chanter la lumière et la nuit. Une écoute dans le noir pour sentir plus intensément la musique, laissant petit à petit apparaître le dessin créé par la musique et les musiciens. Sur des musiques de Bartók, Ligeti, Kodály, Wettl…
Morgane de Lafforest, conception et violoncelle
Martial Boudrant, Camille Labroue, Alexis Rousseau, violons
Mathilde Bernard, alto
Raphaël Ginzburg, violoncelle
Ludivine Jan, claquettes

Un moment pour ressentir la musique à l’intérieur de soi
Pour que le plaisir des vibrations sonores ne soit pas réservé qu’aux interprètes, le violonsage a été inventé. Cet instrument de musique et de massage sonore a été créé grâce à un partenariat entre des luthiers, une ingénieure, un menuisier et une violoncelliste. Il permet de sentir avec une grande intensité les vibrations du son par le bois. Cette expérience unique pendant laquelle la personne est allongée sur l’instrument mis en vibration par la violoncelliste sera sans aucun doute relaxante et bienfaisante.
Durant la séance, l’auditeur aura la sensation d’être blotti à l’intérieur d’une contrebasse, et de se transformer lui-même en instrument.
Ce voyage sensoriel sera proposé sous forme de séances individuelles.

Théâtre de la Renaissance
Vendredi 3 mai 2019, 14h15, Bac à Traille ; 19h et 20h30, Petite salle
Le violonsage
Le couteau et l’archet

Capture d’écran 2019-08-07 à 10.28.17

HUMAN DATA / Carlos Puga

https://www.dropbox.com/s/dmqrrplbnb1014s/HUMAN.DATA-Show.mov?dl=0

Note d’intention 

Depuis tout jeune, j’ai eu la chance de participer à des nombreux et très différents projets artistiques et de rencontrer de bonnes personnes qui m’ont guidé. Chaque personne croisé sur mon chemin a toujours un peu apporté, mais il y a certains plus importantes que, grâce à eux, je fais ce que je fais aujourd’hui. Juan Collazo, mon premier professeur de percussion et maintenant un bon ami, qui m’a montré le monde de la musique. Lar Legido, batteur et performeur, qui m’a appris à toujours chercher le sens des choses et m’a fait croire que les limites ne sont que des barrières mentales. Christian Boltanski, Jean Kalman et Franck Krawczyk aveclesquelsj’ai eu mes premièresexpériencesdans le spectacle vivant enPleine Nuit et Ultima. Et Jean Geoffroy, qui m’a soutenu ces quatre derniers années, m’a aidé à croire en moi et mes capacités et m’a appris à toujours chercher plus loin et profond en quoi que je fasse. Mon parcours me ramène presque inconsciemment à la création de mon premier spectacle en tant que concepteur et protagoniste. 

HUMAN_DATA, parallèlement à la thématique et réflexion de départ, termine pour représenter mon histoire personnel, ainsi que mes imaginations, idées, envies et mauvais rêves, racontés dans une autre époque. 

Le spectacle HUMAN_DATA explore la relation entre l’homme et la technologie d’un point de vue artistique. Le spectateur, mis en état de techno-paranoïa, se retrouve à l’intérieur d’un scénario où cohabitent des humains, des super-humains et des machines avec âme et conscience. Que restera-t-il du musicien en 2079? Pourrait-il retrouver sa place? 

Musique 

Exorde, création pour tambour rotatif, sons fixés et électronique en temps réel Carlos Puga/Jean Basile Sosa/Enrico Fiocco 

Monitoring, création pour light wall system Carlos Puga/Jean Geoffroy/Jean Basile Sosa 

Quarantième Rougissant, création pour percussions et électronique Enrico Fiocco 

Métamorphose, création pour disklavier, électronique et vidéo mapping Jacopo Greco d’Alceo 

Radioactivity, bande son Kraftwerk 

Distribution
Carlos Puga, conception, direction artistique et percussions
Adel Amamadi Anli, Axel Poulsen, Jade Logmo, Louise Carrière, Lysandre Korelis, Sara Andrieu, Tristan Curco, danse, action
Enrico Fiocco, composition, projection et traitement du son
Jacopo Greco d’Alceo, composition, vidéo
Jean Basile Sosa, composition
Jean Geoffroy, light wall system
Luc Nermel, direction technique
Franck Dusseux, lumières
Zazie Grasset, assistant scénique, visuel
Théo Deutsch, coordination filmage, montage vidéo et teaser